La parabole du semeur…
Évangile selon St Matthieu (13, 18-23) :
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Mon cœur parfois est un chemin stérile et poussiéreux,
tassé et piétiné : pas la peine de semer, ça ne prendra pas !
Mon cœur n’est pas prêt,
ce n’est pas l’endroit,
ce n’est pas le moment…
Mon cœur parfois est une courette sombre,
au sol dur comme de la pierre.
L’herbe y est maigre et rare…
Le Soleil passe à midi,
trop fort, trop vite.
Il faudrait que je ratisse, que j’arrose,
on pourrait y faire un joli jardin dans cette courette…
mais je n’ai pas le courage, pas la force…
pas l’envie !
Mon cœur parfois est un jardin en friche :
orties, ronces et chardons : c’est la révolution !
Trop de rancœur, trop de médisance,
trop d’envies, trop de soucis, aussi !
La Parole ? Enfouie dessous les épines !
Mais quand j’ouvre grand mon jardin aux graines de Ta Parole,
Seigneur, comme tout devient plus beau dans ma vie !
Proposition de prière :
Seigneur, TA Parole est souvent piétinée,
ou jetée dans les cailloux,
ou reçue dans les épines…
Heureusement tu sèmes généreusement, Seigneur,
sur la quantité y’aura bien quelques graines qui vont germer ?
Pardonneras-tu aux Hommes tant de négligences, tant de bon grain perdu ?
Je sais que « oui » !
Bénis sois-tu ô mon Seigneur !