Que devons-nous faire ? …
Évangile selon St Luc (3, 10-18) :
En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient :
« Que devons-nous faire ? »
Dans notre vie, nous nous sommes sans doute posé cette question plusieurs fois : « que dois-je faire ? «
Réflexion personnelle, ou question partagée avec un proche, un prêtre ou un ami…
Question posée à Dieu… dans la prière… « que dois-je faire ? «
Cette question témoigne de la recherche du bien, du juste :
grandeur de l’Homme qui ne suit pas son instinct, son impulsion,
mais recherche le sens, conscient de la grande valeur de ses décisions, de ses choix, de sa vie.
Désir de grandir, en réponse au désir d’Amour du Père, à son ambition Divine sur nous…
Cette question essentielle implique une capacité à faire silence,
à écouter l’intuition divine naissante,
à garder le cœur ouvert sur l’inattendu de Dieu,
pour que « l’impossible » de l’Homme, rejoigne le « possible » de Dieu, dans la confiance et la foi.
Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
La réponse de Jean-Baptiste est mesurée :
- partage du superflu, (deux vêtements)
- modération du pouvoir et de l’exigence (« N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »)
- renoncement à la violence (soldats) et modération de l’ambition (« contentez-vous de votre solde. ») …
Le modèle donné par le Christ ira bien plus loin, dans l’infini de l’Amour, don total, définitif, insurpassable…
Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Pour annoncer le Christ, Jean-Baptiste nous montre le chemin de la plus grande humilité. (« je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales« ).
Mais sa « conception » du Messie est une vision « Ancien Testament » : tri impitoyable, et sans concession, purification par le feu… Vision trop humaine, basée sur la peur.
La bonne Nouvelle de Jésus sera empreinte de bonté, d’indulgence et de pardon…
Dieu sera révélé comme un Père, un bon père plein d’Amour et de tendresse pour ses enfants (voir le fils prodigue…), qui veut sauver tous les Hommes sans en perdre aucun… (voir parabole du Bon Pasteur…).
Proposition de prière :
Qu’attends-tu de moi, Seigneur, en cette période troublée ?
Quelle paix puis-je apporter autour de moi ?
Comment puis-je préparer mon cœur, à l’approche de Noël ?
Comment partager la joie qui m’habite, la foi qui me fait avancer vers Toi, mon Dieu ?
Parle Seigneur, je t’écoute.
Amen !