La parole : source de Vie éternelle ! …
Notre « mort » n’est pas LA Mort véritable dont parle Jésus…
Après cette vie provisoire,
la mort ouvre sur une Vie véritable, une Vie auprès de Dieu,
dans son Amour infini, dans sa Lumière qui est Vérité.
Pour connaitre cette Vie après la vie,
il faut choisir l’Amour, recevoir la Parole de Jésus
et lui faire de la place dans notre vie : Il faut choisir Dieu !
Celui qui refuse l’Amour,
qui choisit de posséder au lieu de partager, de dominer au lieu de servir,
celui-là est un destructeur : il s’oppose à Dieu, Créateur.
Il fait un choix de Mort en s’éloignant de Dieu, le choix de Mort véritable.
Dieu ne peut rien contre ce choix de l’Homme…
C’est un gâchis, un drame, une souffrance divine !
Évangile selon St Jean (8, 51-59) :
En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs :
« Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
La pensée de Jésus est toujours plus haute que la nôtre :
il voit au-delà du temps, au-delà de la vie provisoire.
La « mort » dont il parle est la séparation définitive d’avec Dieu,
la mort éternelle de celui (celle) qui a refusé de s’ouvrir à l’Amour,
et qui se perdra loin de la lumière Divine,
dans les ténèbres infinies,
pour une éternité de solitude…
« Garder » la Parole du Christ dans son cœur,
la « veiller »,
la conserver précieusement :
c’est donc le chemin pour la vie éternelle.
Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
Les opposants à Jésus sont dans le 1er degré de la pensée humaine : n’existe que ce que l’on voit.
Le mot « mort », est pour eux la fin de la vie provisoire, la fin de la vie terrestre.
Pour les Juifs, la résurrection était très floue : elle serait collective, et réservée pour la fin du Monde…
Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. » Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. » Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
« Je suis » c’est le Nom de Dieu révélé à Moïse ! (Exode 3, 14)
Quand Jésus reprend ces mots sacrés à son compte : « Je suis« ,
il affirme sa divinité ! Il est « Dieu né de Dieu » !
Jésus sait très bien que ces paroles vont lui attirer de gros ennuis,
mais il dit la Vérité, quelles qu’en soient les conséquences…
Il n’a d’autre intérêt de parler ainsi, que de guider les Hommes vers la Lumière de Dieu, et le Salut éternel.
Il a déjà donné des signes visibles de sa divinité (guérisons, multiplication des pains et des poissons…),
et il en donnera d’autres (résurrection de Lazare)…
Le signe suprême et ultime sera la Croix, puis sa propre résurrection au matin de Pâques !
Alors, croyons-nous à la résurrection de la chair et à la vie éternelle ? (Credo)
Sommes-nous prêts à témoigner de l’espérance qui nous habite,
quelles qu’en soient les conséquences ?
Proposition de prière :
Aide-moi, Esprit-Saint, à » garder » la Parole précieusement, dans mon cœur,
et à la vivre au quotidien, pour orienter ma vie, ma journée,
chaque décision importante…
Amen !