L’Amour véritable…
Évangile selon St Jean (14, 23-29) :
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ;
« L’Amour de Jésus n’est pas un mot, ni un rêve, ni un battement de cœur, mais une conduite. (…)
Nous devons aimer nos frères et sœurs en Christ, du même Amour que celui avec lequel Jésus Aime. «
(André Sève)
mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
L’Amour nous ouvre sur « l’autre »,
peut nous aider à découvrir LA Présence d’Amour qui est en lui,
et peut nous faire prendre conscience de Celle qui est en nous : le « Tout-Autre ».
L’Homme qui vit dans l’Amour, est demeure de Dieu.
« Il nous faut chercher obstinément la réalité de la Présence dans la réalité de notre conduite envers les autres.« (André Sève)
Dans cette relation d’Amour, « l’apparente absence de Jésus, peut devenir une continuelle expérience de Présence en nous« . (André Sève)
» Si vous m’aimez, je prierai le Père et il vous donnera l’Esprit » : La charité fraternelle nous fait entrer dans ce mystérieux courant d’Amour : la Sainte Trinité, qui est l’union du Fils, du Père et de l’Esprit, et qui offre une place à l’Homme en son sein.
« L’Esprit achèvera d’enseigner tout ce que Jésus n’a pas eu le temps de transmettre. Jésus ouvre donc à une transcendance qui le dépasse et à un enseignement encore inachevé. (…) Jésus invite ses disciples à poursuivre leur chemin spirituel pour se rapprocher d’un Dieu encore inconnu, non saisi. Il leur assure que l’Esprit de Dieu pourra encore les faire cheminer, progresser, comprendre ce qui n’est encore pour eux qu’une intuition. Cette posture de Jésus fonde la conception de la tradition propre à l’Église. (…) La tradition est d’abord cette confiance en un Dieu qui continue à enseigner et à faire grandir son peuple au-delà d’un héritage visible reçu. » (M-L Durand. Bibliste, pour « Prions en Église »)
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. »
Alors qu’il est question de son départ, Jésus ne cesse de décentrer l’attention des disciples sur le Père, en affirmant qu’Il est plus grand que Lui.
La paix est le résultat de ce courant d’Amour, dans lequel nous sommes invités à pénétrer.
« Nul ne peut se dire disciple de Jésus et être dans la haine ou souhaiter d’y rester« . (M-L Durand. Bibliste, pour « Prions en Église »)
Proposition de prière :
A chaque signe de croix,
Seigneur,
donne-moi la paix qui vient de toi,
et rappelle-moi, Seigneur,
de m’ouvrir à ce grand courant d’Amour,
qui vient de Toi,
et me pousse vers l’Autre.
Amen !