Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !
Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon pour que l’homme te craigne.
J’espère le Seigneur de toute mon âme ; je l’espère, et j’attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.
Plus qu’un veilleur ne guette l’aurore,
Dans l’antiquité, les divinités étaient celles d’un territoire.
En voyageant, on se soumettait ainsi à des divinités successives…
Les Hébreux, peuple nomade, voyageaient avec leur dieu,
Dieu qui accompagnait son peuple jusqu’en captivité !
L’intuition originale de ce Dieu partenaire remplit l’Ancien Testament :
le Seigneur Yahvé était le Dieu d’un peuple, « son peuple » Israël.
(De même, les « fautes » étaient celles du peuple : voir « le veau d’or »)
Attends le Seigneur, Israël.
Oui, près du Seigneur, est l’amour ; près de lui, abonde le rachat.
C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.
On peut recevoir ces deux derniers versets
en traduisant le mot « Israël » par « le peuple des croyants »,
constitué de tous les Hommes de bonne volonté,
chercheurs de Dieu, du Dieu véritable, révélé en Jésus-Christ.
De même Jérusalem prend, depuis le Christ,
une dimension céleste :
communion des saints dans la vie éternelle auprès du Père.