Alléluia !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour !
Que le dise la maison d’Aaron : Éternel est son amour !
Aaron est le frère aîné de Moïse,
issu de la descendance de Jacob.
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour !
Dans mon angoisse j’ai crié vers le Seigneur, et lui m’a exaucé, mis au large.
Le Seigneur est pour moi, je ne crains pas ; que pourrait un homme contre moi ?
Le psaume utilise un langage guerrier,
à une époque où,
pour survivre, il fallait être fort.
Le Seigneur est avec moi pour me défendre, et moi, je braverai mes ennemis.
Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ;
mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants !
Toutes les nations m’ont encerclé : au nom du Seigneur, je les détruis !
Elles m’ont cerné, encerclé : au nom du Seigneur, je les détruis !
Elles m’ont cerné comme des guêpes : (- ce n’était qu’un feu de ronces -) au
nom du Seigneur, je les détruis !
Le Seigneur défendrait le juste,
et justifierait la violence du croyant ? …
Décalage avec le Dieu véritable, révélé en Jésus :
Dieu vulnérable et fragile, victime Lui-même de la violence jusqu’à la Croix.
On pourrait ici retenir la confiance du croyant en son Dieu,
à travers et malgré tous les obstacles de la vie.
On m’a poussé, bousculé pour m’abattre ; mais le Seigneur m’a défendu.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut.
Clameurs de joie et de victoire sous les tentes des justes :
« Le bras du Seigneur est fort,
le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur :
il m’a frappé, le Seigneur, il m’a frappé, mais sans me livrer à la mort.
Ouvrez-moi les portes de justice : j’entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
« C’est ici la porte du Seigneur : qu’ils entrent, les justes ! »
Je te rends grâce car tu m’as exaucé : tu es pour moi le salut.
Le verset suivant,
a été repris à son propre compte par Jésus lui-même,
devant la critique des pharisiens…
Dieu choisit parfois ce que l’Homme rejette,
car Dieu voit en vérité,
alors que l’Homme juge l’apparence.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Donne, Seigneur, donne le salut ! Donne, Seigneur, donne la victoire !
L’acclamation suivante
rappelle l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem,
peu de temps avant sa crucifixion.
Les rameaux confirment la référence.
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! De la maison du Seigneur, nous
vous bénissons !
Dieu, le Seigneur, nous illumine. Rameaux en main, formez vos cortèges
jusqu’auprès de l’autel.
Tu es mon Dieu, je te rends grâce, mon Dieu, je t’exalte !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !