L’actualité de ce psaume est surprenante.
Y a-t-il aujourd’hui encore des Hommes sensés,
qui cherchent Dieu ?
L’Homme a dégradé les conditions de vie sur terre,
tout corrompu par l’argent,
et il croit pouvoir se passer de Dieu,
Source unique de la vie ! …
L’Homme est fou.
Dans son cœur, le fou déclare : « Pas de Dieu ! »
Tout est corrompu, abominable, pas un homme de bien !
Des cieux, le Seigneur se penche vers les fils d’Adam
pour voir s’il en est un de sensé,
un qui cherche Dieu.
Dieu ne « se penche pas » du haut du Ciel,
il vit tout proche :
il demeure sur Terre,
blotti dans le cœur de chaque être Humain ! …
Tous, ils sont dévoyés ; tous ensemble, pervertis :
pas un homme de bien, pas même un seul !
N’ont-ils donc pas compris, ces gens qui font le mal ?
Quand ils mangent leur pain, ils mangent mon peuple.
Dieu, jamais ils ne l’invoquent !
Le « peuple » de Dieu
est constitué par tous ceux (celles) qui cherchent le Bien,
guidés par l’Esprit.
Ce peuple dépérit,
« se fait manger » par l’ambition des méchants et des orgueilleux.
Et voilà qu’ils se sont mis à trembler,
à trembler sans raison.
Oui, Dieu a dispersé les os de tes assiégeants ;
tu peux en rire : Dieu les rejette.
Le Dieu-Père, révélé par le Christ,
ne rejette aucun de ses enfants.
Ce sont les méchants, les « fous » qui rejettent Dieu.
Qui fera venir de Sion la délivrance d’Israël ?
Quand le Seigneur ramènera les déportés de son peuple,
quelle fête en Jacob, en Israël, quelle joie !
La colline de Sion est celle sur laquelle Jérusalem fut bâtie.
Le terme de « Sion » désignerait tous ceux qui ont le cœur pur.
Le Dieu de l’Ancien Testament est le Dieu « d’Abraham, d’Isaac et de Jacob »
(Dieu fidèle à travers toutes les générations).
« Israël » qui signifie : «Dieu s’est montré fort»
fût le nouveau nom de Jacob, après une nuit de lutte avec l’ange
(Genèse, 32, 29.).
Les « déportés ramenés par le Seigneur »
nous rappellent de nombreux épisodes de l’Histoire Humaine…
Ils peuvent représenter aussi tous ceux qui rejoindront le Père,
après cette vie provisoire :
quelle joie, alors, dans le Ciel !