Le premier sanctuaire, à Jérusalem,
aurait été construit au Xe siècle avant notre ère, par le roi Salomon.
Il abritait l’Arche d’Alliance (coffre contenant les Tables de la Loi).
Ce temple dit « de Salomon » fut détruit
par les armées Babyloniennes de Nabuchodonosor II,
en 586 av JC.
Dieu, les païens ont envahi ton domaine ;
ils ont souillé ton temple sacré et mis Jérusalem en ruines.
Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs en pâture
aux rapaces du ciel et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre ;
ils ont versé le sang comme l’eau aux alentours de Jérusalem :
les morts restaient sans sépulture.
Le saccage du Temple
se voulait saccage d’une foi religieuse :
identité du Peuple Hébreu.
Nous sommes la risée des voisins,
la fable et le jouet de l’entourage.
Le saccage de la foi Chrétienne,
depuis le siècle des lumières, l’athéisme et l’avènement du matérialisme
jusqu’aux récents scandales internes à l’Église catholique,
ne fait-il pas du croyant l’objet de risée, aujourd’hui ?
Combien de temps, Seigneur, durera ta colère
et brûlera le feu de ta jalousie ?
Déverse ta fureur sur les païens qui ne t’ont pas reconnu,
sur les royaumes qui n’invoquent pas ton nom,
En appelant la fureur et la vengeance de Dieu,
ce verset montre l’écart énorme entre l’antique croyance
et le vrai visage d’Amour du Père, révélé en Jésus.
De même la relation avec les païens
sera totalement révisée et pacifiée en Jésus :
« Vous êtes tous enfants du même Père « .
car ils ont dévoré Jacob et ravagé son territoire.
Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres :
que nous vienne bientôt ta tendresse, car nous sommes à bout de force !
Aide-nous, Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom !
Délivre-nous, efface nos fautes, pour la cause de ton nom !
Pourquoi laisser dire aux païens :
« Où donc est leur Dieu ? »
Que les païens, sous nos yeux, le reconnaissent :
il sera vengé, le sang versé de tes serviteurs.
Que monte en ta présence la plainte du captif !
Ton bras est fort : épargne ceux qui doivent mourir.
Rends à nos voisins, sept fois, en plein cœur, l’outrage qu’ils t’ont fait,
Seigneur Dieu.
Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis,
sans fin nous pourrons te rendre grâce
et d’âge en âge proclamer ta louange.