Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau.
Ce premier verset est très précieux :
Dieu étanche la soif infinie de l’Homme,
(et apaise aussi sa faim)
mais l’Homme ne le sait pas…
À méditer chaque matin !
Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient.
[Mais ceux qui pourchassent mon âme,
qu’ils descendent aux profondeurs de la terre,
L’âme est l’objet de convoitise des esprits du Mal.
Les anciens situaient leur demeure « dans les profondeurs de la terre« ,
mais aussi dans les profondeurs de la mer… ceci donne sens à la marche de Jésus
sur les eaux du lac de Tibériade (Jésus domine l’esprit du Mal)
(Matthieu 14, 22-33)
qu’on les passe au fil de l’épée,
qu’ils deviennent la pâture des loups !
Et le roi se réjouira de son Dieu.
Qui jure par lui en sera glorifié,
tandis que l’homme de mensonge aura la bouche close !]