Ce psaume chante la gloire de Jérusalem
comme du lieu où naquirent tous les Hommes…
Aujourd’hui Jérusalem est le lieu de la cohabitation
des trois grandes religions monothéistes,
lieu de tensions, de luttes interminables,
et prétexte de nombreuses guerres depuis des siècles…
Pour nous Chrétiens,
Dieu n’habite pas plus Jérusalem que Rome, Assise ou Tombouctou.
Les lieux d’Histoire ne sont pas les lieux de la Présence,
et les signes de mémoire ont été défigurés au fil des siècles :
ainsi, Nazareth est une ville
avec des feux rouges et des bouchons…
aucune trace du Charpentier ne subsiste !
Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Le Seigneur aime les portes de Sion
plus que toutes les demeures de Jacob.
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !
« Je cite l’Égypte et Babylone entre celles qui me connaissent. »
Voyez Tyr, la Philistie, l’Éthiopie : chacune est née là-bas.
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! »
car en elle, tout homme est né.
C’est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
« Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
« En toi, toutes nos sources ! »
Le psaume trouve sens dans la Jérusalem céleste,
le Royaume des Cieux, la patrie véritable des croyants,
qui réunira tous les Hommes de bonne volonté dans l’Amour du Père éternel.