L’expression « Voix du Seigneur » revient 7 fois,
(7 le chiffre de la complétude, chiffre divin :
voir chandelier à 7 branches, les 7 jours de la création…).
Rendez au Seigneur, vous, les dieux,
rendez au Seigneur gloire et puissance.
»Les dieux » sont les dieux païens, statues de pierre sans vie,
objets d’un culte insensé,
qui ne tiennent pas la comparaison avec le Dieu d’Israël : Yahvé !
(Démonstration fait suite…)
Rendez au Seigneur la gloire de son nom,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.
La « voix du Seigneur » (YAHVE), voix du Dieu invisible,
c’est sa parole créatrice au commencement du monde
(« Dieu dit… et cela fut » : Voir Genèse),
c’est la Loi donnée à Moïse sur le mont Thabor,
c’est le seul contact possible entre l’Homme et Dieu
(les Hébreux pensaient que nul ne peut voir Dieu sans mourir aussitôt).
La voix du Seigneur domine les eaux,
le Dieu de la gloire déchaîne le tonnerre,
le Seigneur domine la masse des eaux.
La « voix du Seigneur »
c’est sa grande puissance, illustrée par l’évocation des éléments en furie
(tempête, foudre, chute d’arbres…).
Le Christ nous révèlera un visage de Dieu totalement différent…
Voix du Seigneur dans sa force,
voix du Seigneur qui éblouit,
Le Temple de Salomon aurait été construit avec le bois du cèdre,
imputrescible et léger.
Le cèdre est resté l’emblème du Liban,
pays jadis envié pour ses richesses par ses voisins…
voix du Seigneur : elle casse les cèdres.
Le Seigneur fracasse les cèdres du Liban ;
Le Sirion est un fleuve légendaire,
repris dans l’œuvre de l’écrivain J.R.R. Tolkien.
il fait bondir comme un poulain le Liban,
le Sirion, comme un jeune taureau.
Voix du Seigneur : elle taille des lames de feu ;
voix du Seigneur : elle épouvante le désert ;
le Seigneur épouvante le désert de Cadès.
Le désert de Cadès est l’une des stations du peuple Hébreu,
dans sa marche vers la Terre promise.
Voix du Seigneur qui affole les biches en travail,
qui ravage les forêts.
Et tous dans son temple s’écrient : « Gloire ! »
Au déluge le Seigneur a siégé ;
il siège, le Seigneur, il est roi pour toujours !
Le psalmiste n’oublie pas de terminer cette évocation de la puissance divine
par l’évocation du peuple qui en serait bénéficiaire (?)…
(« On n’est jamais mieux servi que par soi-même ! « ) (rire)
Le Seigneur accorde à son peuple la puissance,
le Seigneur bénit son peuple en lui donnant la paix.