Au fond du désespoir, on a parfois le sentiment d’abandon,
d’absence du Seigneur.
Dieu se tait pour ne pas déranger, pour ne pas influencer.
Si Dieu parlait, tous les Hommes seraient prosternés, terrorisés :
où serait alors leur liberté ?
» L’amour » qui contraint n’est pas l’Amour.
Mais reprocher à Dieu son silence, c’est déjà un signe de foi,
c’est déjà reconnaître qu’Il est là…
02 Combien de temps, Seigneur, vas-tu m’oublier,
combien de temps, me cacher ton visage ?
V3 : Le psalmiste prend conscience de ce qui le « sépare » de Dieu :
sa peine et sa tristesse.
L’absence de Dieu est en fait l’absence de l’Homme.
03 Combien de temps aurai-je l’âme en peine
et le cœur attristé chaque jour ?
Combien de temps mon ennemi sera-t-il le plus fort ?
V4 : Le psalmiste appelle la lumière de Dieu
pour contrer les forces de mort qui sont en lui.
04 Regarde, réponds-moi, Seigneur mon Dieu !
Donne la lumière à mes yeux,
garde-moi du sommeil de la mort ;
V5 : Ces forces de mort sont ici nommées :
» l’ennemi » et » l’adversaire « ,
(celui qui suggère le péché,
qui lutte pour empêcher la Rencontre entre l’Homme et Dieu).
05 que l’adversaire ne crie pas : « Victoire ! »
que l’ennemi n’ait pas la joie de ma défaite !
V6 : La solution est de « prendre appui » sur l’Amour,
l’Amour de Dieu vers l’Homme,
l’Amour de l’Homme vers Dieu,
et l’Amour de l’Homme vers tous les êtres Humains.
06 Moi, je prends appui sur ton amour ;
que mon cœur ait la joie de ton salut !
Je chanterai le Seigneur pour le bien qu’il m’a fait.
Le psalmiste en s’oubliant un peu,
oublie sa peine :
la joie, alors, revient.