L’Homme qui refuse de croire en Dieu est ici déclaré : » fou » !
Ce psaume dénonce et alerte des conséquences de l’incrédulité, encore actuelle…
Lorsque l’Homme a le cœur vide, sa vie a-t-elle un sens ?
Où est le Bien sinon en Dieu ?
01 Dans son cœur le fou déclare : « Pas de Dieu ! »
Tout est corrompu, abominable, pas un homme de bien !
Le psalmiste semble cerné par le Mal.
Il porte un regard très dur sur son entourage.
02 Des cieux, le Seigneur se penche vers les fils d’Adam
pour voir s’il en est un de sensé, un qui cherche Dieu.
03 Tous, ils sont dévoyés ; tous ensemble, pervertis :
pas un homme de bien, pas même un seul !
04 N’ont-ils donc pas compris, ces gens qui font le mal ?
Quand ils mangent leur pain, ils mangent mon peuple.
Jamais ils n’invoquent le Seigneur.
« Quand ils mangent leur pain, ils mangent mon peuple.«
À l’heure de la mondialisation, voilà une sentence très actuelle,
qui devrait faire réfléchir le monde occidental
sur ses choix de consommation,
et sa manière de s’approprier les richesses des pays sous-développés…
La loi du marché profite à ceux qui l’ont votée.
Où est la loi d’Amour ?
05 Et voilà qu’ils se sont mis à trembler,
car Dieu accompagne les justes.
Après le monde des « méchants « ,
voici la fresque complétée par les « justes« ,
qui sont déclarés « malheureux «
mais qui trouvent un refuge magnifique, dans le Seigneur.
06 Vous riez des projets du malheureux,
mais le Seigneur est son refuge.
Le peuple des croyants (Israël)
connaitra la joie qui vient de Dieu (Sion : lieu du Temple).
L’Exode des justes sur Terre (les déportés)
se terminera dans la joie éternelle autour de Dieu,
et la mise à l’écart des méchants.
07 Qui fera venir de Sion la délivrance d’Israël ?
Quand le Seigneur ramènera les déportés de son peuple,
quelle fête en Jacob, en Israël, quelle joie !
Cette condamnation sévère des « incroyants »
serait à moduler aujourd’hui, à la suite du Christ :
en effet, Jésus est allé en monde païen,
il a parlé avec la Samaritaine,
il s’est extasié devant la foi du centurion Romain,
il a tendu la main au percepteur Matthieu,
il a promis le salut sur la Croix, au bon larron…
L’Esprit-Saint œuvre dans le monde, il souffle où il veut,
et l’on rencontre de » belles personnes » en dehors des murs de l’Église.
Jésus nous invite à ne pas condamner, et à regarder le cœur de l’Homme :
« c’est à ses fruits que l’on reconnait l’arbre » (Matthieu 7, 17).
« Aujourd’hui, tu seras avec moi, dans le Paradis«
Macha Chmakof. Diocèse de Pontoise