Voilà un exemple de dialogue « vrai » entre l’Homme et Dieu.
Le peuple est menacé par un peuple ennemi,
mais Dieu semble impassible.
Le psalmiste rappelle les victoires et les libérations que Dieu a accordées dans le passé.
Il s’interroge sur les fautes éventuellement commises.
Il ne comprend pas pourquoi Dieu laisse la victoire à l’ennemi.
Il l’apostrophe avec force et détermination…
24 Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Lève-toi !
Ne nous rejette pas pour toujours.
25 Pourquoi détourner ta face,
oublier notre malheur, notre misère ?
26 Oui, nous mordons la poussière,
notre ventre colle à la terre.
27 Debout ! Viens à notre aide !
Rachète-nous, au nom de ton amour.
Parfois nous prions le Seigneur avec foi,
mais nous n’obtenons pas ce que nous demandons.
Plus tard, peut-être, nous comprendrons cette non-réponse apparente ?
Peut-être constaterons-nous une réponse différente ?
Le temps de Dieu n’est pas le temps des Hommes, ni la « logique » humaine :
Dieu ne reçoit notre prière que sur la fréquence de l’Amour.
La prière doit laisser le choix à Dieu :
A Cana, Marie dit à Jésus : « ils n’ont plus de vin« .
Elle se contente de lui signaler le problème,
mais elle le laisse décider, confiante, elle ne lui dit pas ce qu’il doit faire.
Malgré la réponse de Jésus
(« Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue« ),
elle prépare les serveurs à l’inattendu, (au cas où) :
« faites tout ce qu’il vous dira« .
Jésus aurait pu ne pas intervenir.
Marie n’est pas restée sans rien faire : elle a préparé le terrain.
Délicatesse et respect de la prière de Marie.
L’impossible va se produire…