Ce verset 8 est souvent repris dans la liturgie.
Il est une évolution dans la « connaissance » de Dieu par l’Homme
(peut-on « connaître » Dieu, « l’Inconnaissable » ?).
Ce visage de bonté sera confirmé par le Fils, Jésus,
et porté très haut sur la Croix.
Ce visage est pourtant encore largement méconnu des Hommes,
qui gardent une méfiance, une distance à l’égard de Dieu,
une peur, une rancune parfois…
Sur la Croix, Jésus nous enseigne jusqu’où va l’Amour de Dieu,
de ce Dieu première victime du Mal.
08 Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
La « tendresse » de Dieu nous rappelle celle d’une mère pour son enfant,
la « pitié » divine est plutôt une compassion, (« compatir » = « souffrir avec »),
un regard bienveillant, une proximité dans l’épreuve, une indulgence,
la « colère » rappelle celle de Jésus au Temple, chassant les marchands
coupables d’instrumentalisation de la foi…
« L’Amour » est la meilleure définition de Dieu :
notre Dieu n’est qu’Amour, c’est là un mystère infini et insondable,
où chacun pénètre en fonction de sa capacité à comprendre,
marche infinie qui aboutira en Dieu, au jour de notre deuxième naissance…
Gardons précieusement ce verset 8 dans le tabernacle de notre cœur.