moi : » Pourquoi, Seigneur, cette douleur qui me cloue au lit ? … Pourquoi ? «
Dieu : » La souffrance n’a pas de raison ni de sens. Elle est « affront » à ma création, la souffrance est destruction. Elle est l’œuvre du Mal pour éloigner l’Homme de mon Amour.
Lorsque tu souffres, je souffre avec toi. »
moi : « Je sais, Seigneur, que le mal ne vient pas de toi,
mais tu pourrais l’empêcher, afin que je ne souffre plus ! «
Dieu : » Je ne sais qu’Aimer, comment pourrais-je contraindre le Malin, contraindre à aimer ?
L’amour obligé n’est pas l’Amour ! L’amour contraint est un viol.
Le Destructeur me hait : je suis sa première victime,
car l’Amour rejeté ne sait que mourir… et l’Amour est mort sur une Croix.
Je meurs avec toi. »
moi : » Interviens Seigneur, afin que je me lève et que je reprenne ma part des travaux de la maison ! «
Dieu : » Ta part ? Depuis quelques temps, il me semble que ton épouse avait perdu la sienne… »
moi : » Je reconnais que je l’avais mise un peu à l’écart…
Mais c’était pour gagner du temps, par souci d’efficacité ! «
Dieu : « … et vois comme elle s’épanouit maintenant, comme elle est proche… aux petits soins !
elle retrouve sens à sa vie, à nouveau elle se sent utile : son Amour t’est si précieux ! … »
» Homme, vois :
L’Amour malgré le Mal,
l’Amour capable de germer partout, tout le temps, même là où on le croit absent.
La réponse au Mal, c’est d’Aimer…! «