Évangile selon St Marc (2, 13-17)
En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
En invitant Lévi à le suivre, Jésus invite un homme infréquentable, collecteur de l’impôt pour le compte de l’occupant Romain, fonctionnaire redouté et riche…
Jésus va loin, très loin : il tendra aussi la main aux lépreux, aux païens, aux prostituées…
Jésus, visage du Père, ne rejette personne, il appelle chacun et chacune à le suivre !
Lévi, pécheur public, deviendra l’évangéliste Matthieu… !
Jésus révèle la grandeur de l’Homme, car il distingue, derrière l’apparence, l’Homme – de son péché.
L’Homme est grand, mais sa grandeur passe par une libération, une guérison : le péché est une lèpre, un virus…
Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
Ils sont nombreux, ceux qui attendent une main tendue, un appel à changer de vie…
Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Scandale dans le groupe des « bien-pensants », scribes et pharisiens, qui jugent avec mépris, se croyant eux-mêmes parfaits et pensant détenir LA vérité.
L’orgueil Humain empêche la Rencontre avec Dieu…
Pour manger à la table de Jésus, l’humilité est indispensable !
Ceux qui se savent pécheurs, sont dans la vérité : c’est la première étape vers le pardon.
Toutes nos relations humaines devraient partir de cette révélation : nous sommes tous des pécheurs pardonnés !
Proposition de prière :
Aide-moi Seigneur à convertir mon regard,
à modérer mes jugements,
à accepter ta main tendue, pour ma guérison,
puis à me lever et à te suivre,
et à te recevoir « chez moi » : dans mon cœur !
Amen !