Accueil COPIE PARUTION Croissance du Royaume des Cieux

Croissance du Royaume des Cieux

0
0
185

Il est ici clairement question de l’ennemi, du Diable,
et de la fournaise, lieu de souffrance de ceux qui font le mal…
Apparemment, contrairement à la chanson de Michel Polnareff,
« on n’ira pas tous au Paradis »… !

Il y aura bien un tri entre les fils du Royaume et les fils du Mauvais.

Évangile selon St Matthieu (13, 24-30)

En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole :
« Le Royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”
Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »

Le champ pourrait symboliser le Monde, théâtre de l’affrontement entre le bien et le mal, entre le Semeur et son Ennemi…
Le Semeur sème généreusement du bon grain et espère une moisson joyeuse et abondante.
Par jalousie, l’ennemi sème de mauvaises graines concurrentes et envahissantes…

Le mystère du mal est ici dénoncé par Jésus : le Mal, c’est l’œuvre de  » l’Ennemi « .
Ainsi le Créateur n’a rien voulu de la souffrance, de la maladie, de la violence et de la mort…
De tout ça, Dieu est innocent : il faut le croire, il faut le crier !
Le mal ne vient pas de Dieu.

L’Ennemi opère sournoisement,  » pendant que les gens dormaient » : L’arrivée du Mal est silencieuse, invisible, indolore, imperceptible… 
Le Mal opère durant la  » nuit humaine « , lorsque Dieu est oublié, que l’Homme dort sur ses fausses sécurités…

Les mauvaises graines se mélangent et s’entremêlent avec le bon grain : le Monde est mélangé.
Le champ est envahi de bon et de mauvais, comme le cœur de l’Homme : tantôt ange, tantôt démon…
L’ambiguïté est telle qu’il est difficile de juger, de séparer, d’épurer…

La perfection n’existe pas, mais Dieu est patient… Il se réserve ce travail de Vérité pour la moisson finale, afin que le plus petit grain de blé soit préservé : rien ne sera perdu.

L’Ennemi continue aujourd’hui à nuire au projet de la  » Moisson « . Le Mal est toujours à l’œuvre : guerres, épidémies, pauvretés ! …
Le mauvais grain ne cesse de germer partout…
L’Ennemi suggère de mauvaises pensées, des actions mortifères, des réflexes égoïstes…
En semant le doute et l’incroyance, il encourage l’orgueil Humain :
« Alors le serpent dit à la femme: [si vous mangez du fruit défendu] vous ne mourrez point;
mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.… «  
(Genèse 3, 4)

Jusqu’au dernier souffle,
l’Ennemi harcèle, torture l’Homme pour le détourner du Dieu-Amour,
et compromettre le projet divin : le Royaume des Cieux, Royaume de joie, de paix et d’Amour…

Les armes de  » l’Ennemi  » sont le mensonge,
la maladie, la souffrance, la violence et la mort…

Mais depuis la Résurrection de Jésus, nous savons que le mal n’aura pas le dernier mot :
l’Amour est vainqueur du mal et de la mort !

Et l’Amour est toujours à l’œuvre en ce Monde…
 » … et moi, je suis avec vous jusqu’à la fin des temps. «  (Matthieu 28, 20)
- Jésus est présent dans le cœur de l’Homme, présence invisible et discrète, qui se révèle dans la prière…
- Jésus est présent par sa Parole, qui est Parole de Dieu.
Cette Parole c’est l’Évangile : elle est  » bon grain  » ,  » bonne semence  » offerte à tous…
A chacun(e) de l’accueillir et de lui faire porter du fruit dans sa vie, dans son cœur, dans son champ !
- Jésus est présent au cœur des sacrements, accessibles en Église… Revenons-y !

Et L’Esprit-Saint est toujours à l’œuvre en ce Monde…
«  Je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Défenseur qui sera toujours avec vous : l’Esprit de Vérité  » (Jean 14, 16) 

Ainsi, le Monde est le lieu du choix :
Dieu s’offre… Il se laisse aimer ou rejeter…
L’Homme est libre,
le temps est la possibilité de changer et de grandir en Amour ou en haine…
Notre choix, notre volonté seront respectés éternellement.

Le champ, c’est aussi notre cœur : il n’existe pas de champ pur, il n’existe pas de cœur parfait… La frontière entre le bien et le mal passe dans notre cœur, et l’heure du tri n’est pas encore arrivé.

Nous avons tous en nous un mélange de blé et d’ivraie, de bon et de mauvais…
Nous sommes parfois « ange », parfois « démon ».
Mais le tri en notre cœur est l’affaire de Dieu.
Le pardon aussi.

On aimerait bien que Dieu fasse le ménage dès maintenant,
débarrassant la Planète de tous les méchants…
On aimerait bien être parfait, irréprochable, mais on n’y arrive pas vraiment…

Le bien existerait-il sans le mal ?
Le jour serait-il jour, sans la nuit ?
Mystère insondable du Mal…

 

Le Monde est l’antichambre du Royaume.
Le temps est donné pour choisir, pour grandir, pour boire l’eau du ciel et s’ouvrir au Soleil… comme le blé !
Sainte croissance du grain qui se lève vers son Créateur en portant du fruit.

En attendant, il est bon de s’ouvrir au Pardon offert par le Christ à tous,
et de se reconnaître pécheur : chemin de vérité.
Nul n’est parfait, pas même les saints… et nul n’est saint, sinon Dieu !

Mais le Christ est venu pour nous sauver : c’est là notre Espérance !

 

Proposition de prière :

Seigneur, tu sais le mélange du bien et du mal en moi.
Aide-moi à accueillir ta Parole,  
aide-moi à l’enraciner dans mon cœur,
à la faire grandir, à en prendre soin,

puis à la partager,
afin que d’autres puissent en vivre.

Seigneur, au premier jour après cette vie,
tu nettoieras mon cœur de toutes ses impuretés,
afin que je puisse contempler ta sainte Face,
sans risque de me consumer…

Tu garderas le meilleur :
un petit diamant digne de ta lumière…

Tu sècheras mes larmes,
brûleras mes peurs et mes angoisses…

Alors, tu me tendras les bras :
enfin, je me reposerai à la Source vive de l’Amour !

Bénis sois-tu ô mon Dieu bien-aimé,
TOI qui veux me sauver !

Amen !

 

Laisser un commentaire

Consulter aussi

L’enfant-nourriture…

Fête de Sainte Marie Mère de Dieu Évangile selon St Luc (2, 16-21) : En ce temps-là, les b…