Contempler un bébé qui dort,
c’est s’approcher du Royaume…
Car Dieu ressemble à un tout petit enfant !
humble et fragile, dépendant de notre amour,
impuissant devant notre liberté !
Évangile selon St Matthieu (18, 1-5. 10. 12-14)
Versets 1-5 :
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le Royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
« Être enfant » ? C’est se savoir tout petit.
C’est se laisser guider par la main… Faire confiance à celui qui sait.
Être enfant, c’est donner son amour sans calculer,
aimer jouer et rire… et savoir s’émerveiller !
Être enfant, c’est tout attendre, tout recevoir, sans se soucier pour demain…
C’est apprendre à dire « merci ! «
Et puis bien sûr, l’enfant c’est la pureté.
C’est tout ça, un enfant ! …
Dieu, il nous a créés « enfants » : c’est comme ça qu’il nous aime.
Dieu, c’est notre « papa » du Ciel.
Un jour, les Hommes lui ont lâché la main
pour faire des bêtises, de grosses bêtises :
c’est pas grave, Dieu nous aime quand même,
il nous pardonne toujours ! …
Seigneur aide-moi à rester l’enfant que tu aimes.
Verset 10 :
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
» Se faire petit comme un enfant « ,
c’est ce qui plaît à Dieu,
et Jésus rajoute que les » petits « sont les conseillers,
les proches collaborateurs de Dieu !
Les « petits » sont ceux qui ne comptent pas dans les statistiques, ceux qui sont méprisés, ignorés du monde : il y en a au coin de notre rue, peut-être dans l’appartement d’au-dessus, et au fond de l’Afrique ou de l’Inde…
Gare à celui qui oserait faire du mal à l’un de ces « petits », préférés de Dieu : réfugié, mendiant, personne âgée ou handicapée, chômeur… Apprenons à les aimer.
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Versets 12-14 :
Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
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Dans sa quête de bonheur, l’Homme s’y prend mal…
Comme l’enfant lâche la main de sa mère et risque de traverser,
l’Homme s’éloigne de Dieu, en courant… et va vers le danger.
Comme la brebis égarée court un risque de mort,
l’Homme s’enlise dans son péché : domination, jouissance, égoïsme et orgueil.
Au cœur du péché, Dieu ne cesse de nous rechercher…
La recherche continuelle de l’Homme par Dieu marque tout l’Ancien Testament : »Adam où es-tu ? »
Dieu ne se lasse jamais, il s’inquiète pour chacun(e), il ne veut que notre bien : sans cesse, il nous tend la main.
Devant le refus de l’Homme, Dieu est désemparé, impuissant :
l’Amour rejeté est un amour souffrant.
Proposition de prière :
Père, chacun de nous a une valeur inestimable à tes yeux, tu ne veux perdre aucun de tes enfants…
Je suis cette brebis égarée parfois, lorsque je refuse d’aimer, d’aider, de partager.
Je quitte le sentier et je m’égare dans mon obscurité.
Pardonne-moi Seigneur, donne-moi la main, et guide moi.
Amen !