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Permis ? Défendu ? …

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Évangile selon St Luc (6, 1-5) :

« Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. »
Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. »
Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

L’Évangéliste Luc met en scène les prises de distance de Jésus avec l’ancienne religion :

- appel de Matthieu et repas avec les publicains et les pécheurs (Luc 5, 27-31)
- discussion sur le jeûne (Luc 5, 33-39)
- les épis arrachés un jour de sabbat (ici, plus haut)
- guérison d’un homme le jour de sabbat (Luc 6, 6-11)

Et Luc termine cette série par ces mots :
« les scribes et les pharisiens furent remplis de rage, et ils se concertaient sur ce qu’ils pourraient bien faire à Jésus ». (Luc 6, 11)

L’opposition à Jésus prend naissance dès le début de sa vie publique.

Retournement du discours habituel, nouvelle intelligence des Écritures…
« Le Fils de l’Homme est maître du sabbat » : Jésus s’affirme comme LA nouvelle référence de pensée,
qui met l’Homme au centre de la foi en Dieu, Dieu qui est Amour et Pardon.
Jésus ira plus loin : « Le sabbat a été fait pour l’Homme et non l’Homme pour le sabbat » (Marc 2, 27).

En Jésus finie la religiosité pesante et aveugle,
la dictature du « permis-défendu », justifiée par une multitude de rites trop humains,
finie la main mise des docteurs de la Loi auto-proclamés, finie la règlementation étriquée !

La relation à Dieu se fait désormais en direct :
« Lorsque vous priez, dites : « Notre-Père…«  (Matthieu 6, 9)

 Jésus allège et sublime toute l’ancienne Loi et toute l’Écriture par le double commandement de l’Amour :
« tu aimeras Dieu »…
 » tu aimeras ton prochain..«  (Marc 12, 30)

La foi Chrétienne est une foi de liberté,
qui s’appuie sur l’intelligence de chacun(e),
mais dans l’Amour : exigence infinie !

La relation avec Dieu (religion) est individuelle, et communautaire,
au sein de l’Église, dépositaire des sacrements et de la Parole de Dieu (Évangiles…),
chargée de conduire les Hommes à Dieu par Jésus, avec l’aide de l’Esprit-Saint.

 

Ouf ! Merci Seigneur… !

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