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 » Dieu ou rien  » : la théorie du  » genre « … (2/2)

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Extraits de  » Dieu ou rien « 
Éditions Fayard, au chapitre VI.
Questions du monde postmoderne

 

(…)  » Le communisme soviétique a montré à quel point il pouvait conduire l’humanité au malheur en promettant une égalité absolue. Dans mon pays (Guinée), nous avons vécu un véritable enfer sous Sékou Touré, qui prétendait réaliser les promesses de Marx avec la lutte des classes. Le mythe de l’égalité se traduisait par une dictature sanguinaire. Dieu a voulu que les êtres humains fussent complémentaires, pour s’aider et se porter mutuellement. L’égalité n’est pas une création de Dieu.

Aujourd’hui, la théorie du genre semble s’amuser avec ce même combat illusoire pour l’égalité. Le rêve, la chimère et les paradis artificiels se transformeront très vite en cauchemar. L’homme et la femme forment une unité dans l’Amour ; la négation de leurs différences est une utopie destructrice, une pulsion de mort née dans un monde coupé de Dieu.

L’égalitarisme est une idéologie qui prospère sur l’oubli du religieux. Toutes les idéologies finissent pas disparaître, à l’image du communisme. Ainsi la chute des idéologies est inéluctable dans la mesure où elles ne sont que de simples produits de l’Homme sans Dieu. Mais à quel prix ! (…)

Une société sans Dieu, qui tient pour lettre morte un questionnement spirituel, masque la vacuité de son matérialisme en trompant le temps pour mieux oublier l’éternité. Plus la matière étend son emprise, plus l’Homme se plaît dans les divertissements sophistiqués, narcissiques et pervers, plus l’Homme oublie Dieu, et plus il s’observe lui-même. En se regardant, il voit les déformations et la laideur que ses débauches ont incrustées sur son visage. Alors, pour se donner l’illusion qu’il demeure encore l’être lumineux de la splendeur originelle de la créature de Dieu, il se maquille. Mais le mal caché ressemble à la braise vive sous la cendre.

Sans Dieu, l’Homme construit son enfer sur terre. Les divertissements et les plaisirs peuvent devenir de véritables fléaux pour l’âme quand ils sombrent dans la pornographie, la drogue, la violence et toutes les perversions possibles.

Il y a une grande tristesse à prétendre vouloir se permettre des plaisirs sans limites, alors que la plus belle joie est de rester simplement avec Dieu, en le laissant nous draper de lumière et de pureté. (…)

L’Homme qui ignore Dieu et qui transforme ses instincts en mesures divines de toutes choses court à sa ruine. Nous sommes aujourd’hui confrontés à l’un des derniers stades de la civilisation du divertissement. L’alternative est simple : si l’humanité se réforme, elle vivra, mais si la fuite en avant perdure, la civilisation deviendra un enfer. (…)

Cardinal Robert Sarah
 » Dieu ou rien. »
Entretien sur la foi
Éditions Fayard

 

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