Accueil COPIE PARUTION Mettre la main sur Jésus… mettre la main sur Dieu ?

Mettre la main sur Jésus… mettre la main sur Dieu ?

0
0
223

Évangile selon St Jean (7, 1-2. 10. 14. 25-30) :

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.

Au Temple, Jésus enseigne. Il sait qu’il risque gros, mais c’est plus fort que lui : il enseigne.
La Parole de Dieu est ce trésor à partager, absolument, maintenant.
Chaque être touché est un être sauvé. Et le Père ne veut en perdre aucun !
Alors, Jésus enseigne.

Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?

Jérusalem n’est encore qu’un village où les bruits vont bon train, discrètement, sous cape, car les élites du Temple sont redoutées et redoutables… Il ne serait pas bon de prendre parti contre elles.

Mais lui, nous savons d’où il est.

On croit bien connaître Jésus, son village, ses parents, sa famille… Il est catalogué !
Mais ceux qui croient savoir, n’ont en fait rien compris… on n’a jamais fini de comprendre le Christ Jésus.

Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »

Le Messie est attendu dans une mise en scène grandiose, une fin du Monde éclatante !
Erreur…
Dieu a voulu une autre voie : celle de l’humilité, du respect, de la rencontre intérieure.
Jésus cherchera à convaincre, jamais à s’imposer : l’Homme reste libre d’adhérer à son message d’Amour, ou pas.

Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.

Il ne suffit pas de connaitre l’histoire pour connaître Jésus. La  » culture religieuse  » n’est pas la foi.
Un Homme, qui vient de Nazareth… et alors ? Le personnage est vite  » étiqueté « , écarté, rangé dans le fond d’un tiroir.

Pour  » co-naître  » Jésus, il faut écouter sa Parole, qui oriente invariablement vers le Père, en le révélant.
Il faut oser avec Lui un dialogue intérieur, et risquer de vivre de sa Parole dans notre quotidien. Aucun raisonnement, aucune preuve ne mène à Lui. La Rencontre avec Jésus, avec Dieu, est de l’ordre du désir, de la recherche et de l’implication : alors seulement, elle peut ouvrir sur une nouvelle vie, une nouvelle espérance, une nouvelle joie : une  » co-naissance  » avec Lui, qui peut chambouler notre vie…

Oui, Jésus vient de Dieu.
Le croyons-nous ?
Relisons le début de l’Évangile de Jean :

Le  » verbe  » c’est Jésus, Parole du Père.

Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. […]

Les  » ténèbres « , c’est le péché, la vie sans Dieu.

Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ceux qui croient en son nom, ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.

Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

(Jean 1, 1-14)

Laisser un commentaire

Consulter aussi

Veux-tu être guéri ?

Évangile selon St Jean (5, 1-16) : À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem.…