La « lumière » caractérise Dieu.
Ce symbole sera repris par le Christ
en opposition aux « ténèbres« , nuit humaine du péché.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
Ce premier verset donne le ton du psaume :
Dieu protecteur est « rempart« , protection contre les « ennemis« .
Si des méchants s’avancent contre moi pour me déchirer,
ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires,
qui perdent pied et succombent.
Ces « méchants » sont ceux qui commettent le mal :
ils symbolisent le péché.
Ces « ennemis » cherchent à diviser, à séparer l’Homme de Dieu.
Qu’une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s’engage contre moi, je garde confiance.
Une « armée » de tentations assaille le croyant.
Mais, protégé par le Seigneur, l’Homme juste gagne la bataille contre le péché.
J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple.
Oui, il me réserve un lieu sûr au jour du malheur ;
il me cache au plus secret de sa tente, il m’élève sur le roc.
Maintenant je relève la tête devant mes ennemis.
J’irai célébrer dans sa tente le sacrifice d’ovation ;
je chanterai, je fêterai le Seigneur.
Écoute, Seigneur, je t’appelle ! Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
La « face » du seigneur reflète l’Amour majuscule.
« Chercher le visage de Dieu« , c’est vouloir vivre avec Lui une rencontre personnelle,
c’est rechercher à chaque décision celle qui conduit à Dieu.
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N’écarte pas ton serviteur avec colère :
tu restes mon secours.
Ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu, mon salut !
Mon père et ma mère m’abandonnent ;
le Seigneur me reçoit.
L’Amour de Dieu dépasse l’amour d’un père ou d’une mère :
« Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ?
N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ?
Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point [dit le seigneur] » (Ésaïe 49, 15)
Enseigne-moi ton chemin, Seigneur,
conduis-moi par des routes sûres, malgré ceux qui me guettent.
Ce verset rappelle la prière de Moïse, recherchant la Terre promise :
« …daigne me faire connaître tes voies pour que je te connaisse
et que je trouve grâce à tes yeux » (Exode 33, 13)
« Faire mémoire » du passé,
c’est rechercher la dynamique d’un évènement passé,
pour en retrouver la force aujourd’hui.
Ne me livre pas à la merci de l’adversaire :
contre moi se sont levés de faux témoins qui soufflent la violence.
Mais j’en suis sûr,
je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Commentaires inspirés du livret « La Bonne Nouvelle du Salut »,
Diocèse de Montpellier,
Mgr Pierre-Marie Carré.